Il y a ces oiseaux invisibles et sereins, joyeux enfants des anges, qui, posés sur le balcon des cœurs, picorent les ombres intimes, les orages intérieurs ; aller d’effacement, de recommencement, s’adjoindre l’horizon, parcourir le silence… Royaume de l’Innocence entré dans la patience, Présence ultime cachée sous l’apparence, laisser monter en nous l’existence apatride ; aspirés par l’Espace, bouleversés par Lui, portés […]