Pourquoi j’ai écrit ce livre :
Fidèle à la messe, je suis obligée de reconnaître que je la trouve ennuyeuse, répétitive, tristounette et mal chantée. A cause de mon désir ardent, non de l’abandonner, mais de la voir évoluer, ou du moins de mieux la vivre, j’essaie, non sans un peu d’humour et quelques sautes d’humeur, de redonner sens aux mots de la liturgie, aux gestes, au rituel, aux paroles de l’offrande et de l’Eucharistie… L’Evangile aussi - bien que je me dise d’abord : oui, je le connais par cœur - si j’ouvre mon cœur et mon intelligence, finit par me questionner…Et petit à petit tout reprend sens et vie.
Extrait:
Sainte Elisabeth de la Trinité, tu disais à Dieu en parlant de ton cœur : Que je ne vous y laisse jamais seul. Et tu écrivais à ta mère : On trouve le Bon Dieu partout, à la lessive comme à l’oraison. Alors sur le chemin du retour, je m’enfonce en Dieu, le seul qui me reste que j’aime et qui m’aime…et m’aime et me comprend. Peu à peu, je sens la Présence. Ce n’est pas l’eau vive, c’est la brûlure du feu. C’est là que je dois être.
Pour partager le feu.
Excusez-moi, mais la cloche de l’église sonne. C’est l’heure de la messe….Je suis une grenouille de bénitier : j’y vais, j’y vais !
Publié le 17 Août 2018 aux Éditions Saint-Léger
L’auteure, Martine Digard, est mariée, quatre enfants, agrégée de Lettres, a enseigné dans des lycées publics pendant une quarantaine d’années. Elle a suivi parallèlement des cours de théologie au Collège des Bernardins. Auteure d’un premier livre publié à L’Harmattan (Lettre à tous ceux qui cherchent Dieu, Oct. 2014), elle enseigne aujourd’hui un cours d’études bibliques aux étudiants et s’occupe du catéchuménat et du néophytat de sa paroisse.