Un grand Merci au public d'être venu aussi nombreux, à l'occasion du Salon du livre 2019 d'Écritures & Spiritualités!
Belle et savoureuse célébration du chant des écrivains, ce dimanche 1er décembre, dans la nef si accueillante du Collège des Bernardins, pour 104 écrivains et plusieurs milliers de lecteurs, réunis à l’initiative de Ecritures&spiritualités.
Côte à côte, livre à livre, écrivains juifs, musulmans, chrétiens, bouddhistes, chercheurs de vie, parlaient et s’écoutaient en toutes leurs langues, Babel heureuse.
Poètes, essayistes, témoins, romanciers, historiens des religions ont eu le bonheur de rencontrer visage à visage leurs très nombreux lecteurs, de toutes générations et traditions.
Merci aux scouts et guides, aux amis bénévoles, musulmans, protestants, juifs, catholiques, qui ont éclairé la journée de leurs sourires et de leurs gâteaux.
Aux enfants présents dans les ateliers, avec Agnès Charlemagne, à l’écoute des questions spirituelles les uns des autres.
Aux trois magnifiques voix de Valerie Zenatti, Marion Muller-Colard et cheikh Bentounès, dont le chant de la terre continue de résonner à nos coeurs. A Samuel Grzybowski, qui a ouvert ce chant par une parole personnelle. A Christine Kristof-Lardet qui a fait découvrir les lieux spirituels ancrés dans une écologie authentique. A Sophie Chergui, attentive à repérer les plus beaux ouvrages spirituels pour les enfants, à Marie-Aude et aux conteuses.
Merci à nos partenaires, Laurent Landete et au Collège des Bernardins pour leur accueil chaleureux, à Gad Ibgui de l’institut Elie Wiesel et Chiheb Mnasser de la Fondation de l’islam de France. Merci à tous ! Que les livres nous nourrissent et nous élèvent, à l’écoute de la clameur de la terre.
Christine Ray, présidente
La nef des Bernardins
En fête ce dimanche
Les livres dansent
Sous les hautes voûtes.
Froufrou d’ailes
Vol de colombes
Entre les colonnes.
Ils chantent et dansent
Ivres de tant de sollicitudes
Feuilletés de pleins regards.
Quel vertige tous ces livres !
Doute, reflux puis désir
Un seul livre suffira.
Un seul. Longtemps bu.
Tous ces livres que je n’ai pas lus.
Réjouissez-vous Ils sont devant vous !
Sur les tables du festin
Saisis par de pleines mains
Les tâtant comme du bon pain
Hésitantes à en payer le prix
En deniers ou en temps,
En solitude, en silence.
L’objet remue l’écharde :
Aurais-je le courage de me livrer ?
Karima Berger