Pourquoi j’ai écrit ce livre ?
Depuis la parution de mon premier travail poétique « Le Pas du temps Oratorio selon Luc », édité en 2006, j’ai persévéré chaque jour dans l’apprentissage de l’écriture en même temps que je poursuivais la lecture et l’étude des textes bibliques. C’est ainsi que sont nés en 2007 "Sur les sentiers de Qohéleth Palimpsestes", en 2009 "Souffles Lectures d'Actes d'apôtres", en 2012 "D'un âge à l'autre Généalogies" et en 2013 "L'Ombre du jour Au prétexte d'Osée". "Sous le figuier A l'écoute de psaumes", je l’ai écrit, comme les précédents, par nécessité intérieure en laquelle s’est fortifiée la conviction qu’un poète ne peut chanter pour lui seul et que son chant peut se découvrir l’allié d’une parole qui le porte et le dépasse, cette « parole envoyée et qui, rapide, court » sur les ailes du vent (Ps 147,15)
En résumé
J’ai poursuivi dans ce recueil mon travail quotidien d’écriture en revisitant le livre des psaumes à la façon du serviteur « épris de la Torah » et qui la médite « jour et nuit » (Ps 1,2). Mon choix s’est arrêté à trois ensembles : le psaume 119 et sa rumination scandée au rythme des vingt deux lettres de l’alphabet hébreu ; les quinze degrés gravis par les pèlerins qui montent à Jérusalem ; quelques psaumes où résonnent les cris que nous arrachent les afflictions de toutes sortes lorsqu’elles nous touchent, mais aussi la joie qui nous habite devant les beautés de notre monde, voire l’émerveillement et la louange qui nous saisissent à d’autres heures. Ces pages sont comme une invitation à rejoindre l’ombre du figuier où se tenait Nathanaël avant de rejoindre Jésus (Jn 1,48) et à y demeurer un temps.
Extraits
Agnès Gueuret, « Sous le figuier À l’écoute de psaumes » Le Corridor bleu, nov.2014