Agnès Gueuret, « Sous le figuier. À l’écoute de psaumes »

15 / 12 / 2014
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 Pourquoi j’ai écrit ce livre ?

Depuis la parution de mon premier travail poétique « Le Pas du temps Oratorio selon Luc », édité en 2006, j’ai persévéré chaque jour dans l’apprentissage de l’écriture en même temps que je poursuivais la lecture et l’étude des textes bibliques. C’est ainsi que sont nés en  2007 "Sur les sentiers de Qohéleth Palimpsestes", en 2009 "Souffles Lectures d'Actes d'apôtres", en 2012 "D'un âge à l'autre Généalogies" et en 2013 "L'Ombre du jour Au prétexte d'Osée". "Sous le figuier A l'écoute de psaumes", je l’ai écrit, comme les précédents, par nécessité intérieure en laquelle s’est fortifiée la conviction qu’un poète ne peut chanter pour lui seul et que son chant peut se découvrir l’allié d’une  parole qui le porte et le dépasse, cette « parole envoyée et qui, rapide, court » sur les ailes du vent (Ps 147,15)

sous figuier

 

En résumé

J’ai poursuivi dans ce recueil mon travail quotidien d’écriture en revisitant le livre des psaumes à la façon du serviteur « épris de la Torah » et qui la médite « jour et nuit » (Ps 1,2). Mon choix s’est arrêté à trois ensembles : le psaume 119  et sa rumination scandée au rythme des vingt deux lettres de l’alphabet hébreu ; les quinze degrés gravis par les pèlerins qui montent à Jérusalem ; quelques psaumes où résonnent les cris que nous arrachent les afflictions de toutes sortes lorsqu’elles nous touchent, mais aussi la joie qui nous habite devant les beautés de notre monde, voire l’émerveillement et la louange qui nous saisissent à d’autres heures. Ces pages sont comme une invitation à rejoindre l’ombre du figuier où se tenait Nathanaël avant de rejoindre Jésus (Jn 1,48) et à y demeurer un temps.

Extraits

1.- Alef
Heureux ceux-là qui vont
     irréprochables
                sur le chemin du droit assidument cherché.
Heureux ceux-là qui suivent
     fidèlement
                la pente de leur cœur instruit par tes préceptes.
Les fauteurs d’injustice
     ne marchent pas sur cette route.
Quand ta parole ordonne,
     tu attends qu’on l’entende
                et que nos mains comme nos lèvres
                            la gardent pleinement.
Puissè-je gouverner droitement mes chemins
     me souvenant de tes préceptes !
L’étude de ta loi
     réjouira mon cœur
                et il te bénira
                            toi qui me gardes
                            jusqu’à l’extrême pleinement

 

Agnès Gueuret, « Sous le figuier  À l’écoute de psaumes » Le Corridor bleu, nov.2014

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