Agnès Gueuret - « Ouvrir les nues »

7 / 12 / 2020
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  • Oh ! Combien j’aimerais me poster sur l’estran
  • et regarder la mer jusques aux antipodes !
  • Oui, me saouler d’embruns, goûter le sel iodé
  • des vagues, de l’écume en train d’ourler le sable,
  • me remplir de l’élan monté du cœur des eaux
  • et chasser toute envie de tristesse ou d’ennui !

  • Deux colombes là-haut sur le toit de l’immeuble
  • se parlent dans le vent à peine perceptible.
  • Leur voix ne parvient pas à venir jusqu’à moi
  • qui revois sur l’ardoise inclinée des auvents
  • d’une maison normande un couple de pigeons
  • en train de roucouler, à moins que ce ne soit
  • le lancinant appel de tourtereaux épris.

  • Puiser au fond du ciel qu’il soit bleu, gris ou noir
  • la force du désir qui habite le monde
  • depuis les galaxies jusqu’au magma brûlant.
  • Puiser au fond du ciel qu’il soit bleu, gris ou noir
  • la force du désir qui habite le monde
  • depuis les galaxies jusqu’au magma brûlant des laves en fusion au centre des volcans
  • et m’en aller sereine à nourrir ma mémoire
  • de l’appel infini à tracer le chemin
  • qui débouche où qu’on soit sur l’amour créateur
  • capable d’entrouvrir les portes de la paix.

Agnès Gueuret  Fontenay-sous-Bois, le 13 nov. 20, au 18° étage de la Tour Delphine

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