Jean-Pierre BOULIC – Cette simple joie

1 / 04 / 2015
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 Pourquoi j’ai écrit ce livre ?
Si l’univers se construit en chacun, au plus profond et à chaque instant, la quête humaine avec son langage de chair et de sang, ses traces de lumière et ses doutes, s’accomplit par un chemin intérieur.
Un recueil de poèmes est alors fait pour donner à voir et entendre « quelque chose » que l’auteur croit essentiel dans sa démarche et ce au cœur d’un monde où prolifèrent indifférence et  tendances mortifères.
Tel un élan qui découle de la recherche (ou de la tentative de recherche) d’un cœur limpide, ce recueil se veut comme le signe de ce « quelque chose », un cadeau donné en partage. La joie n’est jamais seule ! Bien sûr, il faut garder à l’esprit le sentiment de la fragilité humaine et de sa souffrance mais en pensant à la fleur « espérance », celle-là qui transmet à l’âme ses couleurs, fait le cœur désencombré, met en état de légèreté. Et même s’il n’est pas toujours facile de trouver cet état de simplicité, l’attitude de l’enfant, pour écouter le retentissement en soi de la création et du monde. L’état de légèreté, l’état de simplicité, c’est cette simple joie.
Finalement, c’est poser une sorte d’acte de résistance à ce qui détourne de la dimension spirituelle, à ce qui détourne de « la personne intérieure », avec la conviction que chacun est absolu. Qu’on le veuille ou non, la grâce contribue à la nature des êtres, des choses et, de ce fait, l’homme est uni à Dieu. Mais Dieu, on ne le prouve pas, on l’éprouve, on s’en émerveille à partir de l’homme vivant dans la Création. Il faut aller vers…ce puits pour chercher la source qui est en soi.

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Extraits

Comme une ode à la lumière
À la chute de ce jour
Il faudra que le poème
De son chant émerveillé
Dans le bleu nuit de nos songes
De l’orient aux ciels du ponant
Retienne la joie
Qui ne meurt pas.
                     *
Sa voix est ce chant ténu
Ce soir un oiseau murmure
Ce que pense le silence
Et l’air n’a rien retranché
Il s’est contenté de voir
La transparence du jour
Et tout ce qui vit sur terre
Donne souffle à chaque note
Comme une offrande inouïe
Allant toujours sans savoir
Ce soir une voix jubile
La joie n’est jamais avide.

 

 Cette simple joie – Jean-Pierre Boulic – Éditions La Part commune – février 2015
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